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«Lorsque l'incrédulité devient une foi, elle est moins raisonnable qu'une religion»
Edmond de Goncourt

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Le nombre de la bête

Modification le 28/12/21 : ajout de pièces en annexe


Lorsque vous apercevez un serpent, éprouvez-vous spontanément un sentiment de confort et de sécurité ? Je vais poser la question autrement : ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi le serpent figure systématiquement sur l'emblème des professions de santé ?

Si la Parole de Dieu a certes mis en scène un serpent brandi au bout d'un bâton par Moïse pour guérir les personnes mordues dans le désert par les serpents, vous vous imaginez bien que ce n'est certainement pas pour honorer Moïse que les guérisseurs ont souhaité faire évoluer le serpent dans le monde médical. En fait, la mythologie païenne n'est pas en reste et recourt elle-aussi depuis très longtemps au serpent lorsqu'on évoque la santé ou la guérison. C'est ainsi qu'un serpent s'enroule autour du caducée et du bâton d'Asclépios des médecins ou de la coupe d'Hygie des pharmaciens.


La coupe d'Hygie et le bâton d'Asclépios sous sa forme moderne et traditionnelle

Vous l'aurez compris : le serpent présent sur les emblèmes des professions médicales et paramédicales ne fait en aucun cas référence au Messie élevé pour sauver l'humanité. Bien au contraire.

Nous savons tous qui est le serpent selon la Parole de Dieu :

Apocalypse 12:9
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.


Babylone, la grande ville

Si vous avez lu l'article sur Babylone, la grande ville, vous savez qu'il s'agit de Jérusalem et si vous avez lu cet autre article, vous savez que la bête, c'est l'Union Européenne.

Qu'apprenons-nous d'autre dans la prophétie de Jean au sujet de Babylone la grande ?

Apocalypse 18:23
[...] parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements [...]

Si nous analysons bien le texte original en grec, les mots soulignés dans le verset cité demandent à être nuancés et précisés.

Sur la séduction :
Les nations ne sont pas simplement «séduites» par Babylone, mais trompées, égarées, arnaquées. C'est tout cela que le mot grec original «πλανάω» (Strong G4105) véhicule en informations.

Et cela s'applique également à notre verset plus haut qui évoquait le serpent :

Apocalypse 12:9
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

Le serpent ne "séduit" pas toute la terre : le serpent trompe, égare, arnaque toute la terre !

Sur les enchantements :
Les enchantements de Babylone ne sont pas de simples tours de magie façon Merlin l'enchanteur ! Si Jean avait voulu parler de «magie» ou de «sorcellerie», il aurait utilisé le mot grec «μαγεία» (Strong G3095) dont la translittération «mageia» parle d'elle-même.

Il suffit de jeter un oeil au mot grec original pour comprendre vraiment toute la portée du mot «enchantement» dans Apocalypse 18:23 : le mot grec utilisé par Jean est «φαρμακεία», ce qui à première vue n'évoque pas grand-chose mais sa translittération ne vous est pas étrangère : ce mot se prononce «pharmakeia», "pharmacie" en bon français... Vérifiez par vous-même la signification du Strong G5331 !

Babylone ne «séduit» pas les nations de la terre par ses «enchantements».
Jérusalem trompe et égare toutes les nations de la terre par sa médecine...

Calculer le nombre de la bête ?...   

Apocalypse 13:18
C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Comme souvent, le proverbe «traduire, c'est trahir» est malheureusement fondé ici. Une fois encore, les traductions occidentales rendent mal ou improprement le sens des mots utilisés dans le texte grec original.

En grec, le mot pour signifier «calculer, compter, dénombrer» est le mot «ἀριθμέω» dont vous connaissez fort bien la translittération : «arithmeo». Ce mot est utilisé à plusieurs reprises lorsque Yeshua affirme que nos cheveux sont tous «comptés» ou lorsque Jean affirme ne pouvoir «compter» la foule dans sa vision. Voir le Strong G705 pour plus d'info.

Si nous lisons les traductions du chapitre 13 de Segond, Darby, Chouraqui (mais cela vaut pour toutes les autres traductions y compris anglophones), nous comprenons que Jean nous invite à «calculer, compter» le nombre de la bête.

Or le mot rendu ici pour «calculer» n'est pas le mot grec «arithmeo», Strong G705 mais le mot «psephizo» de «ψηφίζω» Strong grec G5585.
Si nous passons la définition de ce mot au crible, voici ce que nous lisons : Et les occidentaux profanes que nous sommes restent perplexes : que viennent faire ici ces cailloux et pourquoi ce mot embarque-t-il cette idée de vote ?

Dans la Grèce antique, les accusés comparaissaient devant un tribunal composé de juges qui décidaient du sort de l'accusé en déposant dans une urne, soit un caillou noir pour condamner l'accusé, soit un caillou blanc pour innocenter l'accusé. Si le nombre de cailloux blancs était supérieur à celui des cailloux noirs, l'accusé était innocenté. Sinon...

C'est parce que le Sang de notre Sauveur nous innocente de nos péchés que Yeshua donnera au vainqueur justement un caillou blanc : 

Apocalypse 2:17
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.


Que ressort-il donc de ce mot ?
Jean ne nous invite pas uniquement à «compter» ou «calculer» le nombre de la bête au sens littéral du terme mais peut-être également à donner à notre tour un caillou blanc ou noir, à porter un jugement sur ce qu'est le nombre de la bête. De la même manière que les juges mettant dans l'urne un caillou blanc ou noir, étaient responsables de leur choix devant leur propre conscience, nous sommes également responsables du caillou, blanc ou noir, que nous mettons dans l'urne de notre conscience pour juger de ce qu'est le nombre de la bête.
En d'autres termes, la marque de la bête ne sera pas évidente, flagrante et allant de soi. Jusqu'à un certain point, chacun devra déterminer en son âme et conscience ce qu'est la marque de la bête. 

De petits indices...

Mais n'y a-t-il rien dans la prophétie de Jean qui puisse donner une piste sur la nature de la marque de la bête ?

Lisons le texte à nouveau :

Apocalypse 13:18
C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Les lettres «666» figurent sur l'avant-dernière ligne de ce papyrus du 3° siècle
et sont surmontées d'un trait horizontal

Dans ce verset, il n'est pas écrit littéralement «666», ni même «six cent soixante-six» mais on trouve trois lettres ou plutôt deux lettres et un caractère : la lettre «χ», la lettre «ξ», la ligature «ϛ» qui sont prononcées respectivement «khi», «ksi» et «stigma» et ont respectivement pour valeur 600, 60 et 6.


Khi, ksi et stigma


Le premier élément du nombre et de la marque de la bête est le «χ» prononcé «khi» qui ressemble justement à une marque ou un signe qu'on laisse volontairement à la vue de tous justement parce que c'est l'utilisation première d'une marque. 

Le deuxième élément du 666 est le «ξ» prononcé «ksi». Sans trop de surprise étant donné sa forme, nous apprenons que la lettre phénicienne dont elle est dérivée est elle-même basée sur un hiéroglyphe signifiant «serpent».


Le xsi sur Wikipedia

Penchons-nous maintenant sur le dernier élément de notre 666, le «ϛ» prononcé «stigma». Le stigma est une ligature, ie, un ensemble de lettres liées pour en former une seule (ici le sigma et le tau, anciennement issus respectivement du shin et du tav phéniciens). La langue française possède également une ligature qui est la liaison du «o» et du «e» qui donne le «œ» de l'œuf par exemple.

Le stigma grec

La forme serpentine du stigma présent dans le nom et la marque de la bête ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose, comme un air de déjà vu ?... Comme par exemple :


Sachez maintenant, pour couronner le tout, que le mot «στίγμα» translittéré «stigma» signifie «piqûre, point, marque». Lisez la fiche Strong G4742 et voyez par vous-même que le «stigma» est également associé au tatouage (en raison évidente de l'utilisation de la piqûre pour imprimer les marques).


Le stigma sur Wikipedia

Quand on sait que nos "bienfaiteurs" veulent faciliter la généralisation des piqûres, pardon, je voulais dire des vaccins, en tatouant des patchs munis de micro-aiguilles — imitant la morsure de serpent, ça ne s'invente pas ! — qui laisseront des points lumineux à même le corps des "patients" (lire l'annexe plus bas), vous avez maintenant la preuve que, assurément, le nom et la marque de la bête ont un lien plus qu'étroit avec d'une part le serpent et d'autre part, les technologies liées au domaine médical.

Que la marque de la bête soit associée au serpent, cela tombe sous le sens, évidemment. Mais que cette marque soit associée aux avancées médicales — «avancées» présentées comme telles — ça, c'est une compréhension nouvelle des choses.

Le serpent s'est manifesté pour tromper l'être humain dès le commencement et se manifeste pour tromper encore l'être humain dans ces temps de la fin. Quand on y refléchit, le serpent ne s'est jamais caché. Il a toujours été devant nos yeux et ce, pour les meilleures raisons qui soient : pour notre santé. Quel humain voudrait rejeter quelqu'un qui se soucie de sa santé ?

J'espère que vous avez maintenant une petite idée de la couleur du caillou qu'il faudra mettre dans l'urne de votre conscience lorsque votre tour viendra de décider...

Que Dieu nous garde tous en Yeshua jusqu'à la fin !

Annexe


Un patch muni de micro-aiguilles imitant les crochets d'un serpent...


Les glandes à venin des serpents ont «inspiré» les créateurs du patch à micro-aiguilles...

   






 27-12-2021  Mod. 28-12-2021   Imprimer   Copie autorisée si source viadei.fr

  2 commentaires sur cet article...

Mesure Urgente a écrit le 23/01/2022:
Formé par la Watch-Tower, mais seul aujourd'hui, je suis époustouflé du niveau de compréhension mais surtout l'intelligence du cœur que t'a donné notre Roi.
concernant la marque, le nombre atomique du carbone est 666, et Salomon comptait 666 pièces dans son coffre....c'est mon caillou blanc mais le caducée est autrement plus convaincant avec ta démonstration...il s'agit peut être d'une convergence...Shalom mon frère

Thierry (Site : https://www.viadei.fr ) a écrit le 23/01/2022:
Shalom frère, merci pour tes paroles encourageantes ! Nous devons en effet remercier notre Dieu car le mérite en revient à Elohim seul.

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